Piano Animals I : Brigitte Poulin et Jean Marchand présentent Réflexions américaines

Co-diffusé avec Chapelle historique du bon-Pasteur.

Dans leur programme  Réflexions américaines, Brigitte Poulin et Jean Marchand fouillent l'imaginaire éclectique de la musique des Etats-Unis : de l'écriture polytonale de Charles Ives à celle, post-sérielle, de Salvatore Martinaro, des études mystérieuses de résonances et de timbres de Feldman à l'exubérance contagieuse des minimalistes Steve Reich et John Adams. Musiques aux origines diverses: hymnes presbytériens, folklore noir, chants traditionnels, jazz, cinéma, littérature...musiques d'inspirations variées, riches en textures de toutes sortes, Réflexions américaines offre aux auditeurs un voyage sonore coloré soutenu par des tensions rythmiques sans cesse changeantes - à l'image de ce pays et de son histoire. 

Programme

Morton Feldman - Work for 2 pianists (1958) pour deux pianos

David Lang - Orpheus over and under (1989) pour deux pianos

Morton Feldman - Vertical Thoughts 1 (1963) pour deux pianos

Salvatore Martinaro - Cocktail Music (1962) pour piano solo

Igor Stravinsky - Tango (1940) pour deux pianos

Morton Feldman - Two Pieces for Two Pianos (1954) pour deux pianos

Charles Ives - "The Alcotts" (excerpt from the Concord Sonata) (1909/15) pour piano solo

John Adams - Hallelujah Junction (2002) pour deux pianos

Morton Feldman - Two Pianos (1957) pour deux pianos

Piano Duo Brigitte Poulin et Jean Marchand

Les pianistes montréalais Jean Marchand et Brigitte Poulin sont de fidèles amis et collaborateurs depuis 20 ans. Au cours de toutes ces années, ils ont été à l’écoute l’un de l’autre, comme soliste, chambriste et coach. C’est en 2010 qu'ils ont joué un premier récital en duo dédié à Brahms & Schumann. Depuis, ils élaborent des programmes où ils plongent dans des univers chacun uniques et différents tels que : de Schumann « où le brio dispute au charme du beau phrasé », en passant par les impressionnistes / expressionnistes au répertoire contemporain où l’un devient le reflet brouillé de l’autre, où le double qui altère l’autre.  

« Il y avait aussi une belle complicité et une impeccable coordination entre les deux musiciens » -Benoit Bergeron, RReverb

« Le programme a été défendu avec une concentration et une aisance remarquables par les deux pianistes » Michel Gonneville – cette ville étrange

Nous remercions Yamaha pour leur soutien généreux.